Le Compendium
      Albert Balasse

Microscope Smith & Beck
"The Educational Microscope"

Le coffret, en acajou, de 14 x 13 x 30 cm dans lequel sont rangés le microscope replié et ses accessoires ...

Si l'on se réfère aux registres du constructeur, Smith & Beck Delivery Books, présentés par le Quekett Microscopical Club website, notre microscope a été fabriqué dans la première partie de l'année 1860. Toutefois, nous ne savons pas à qui il a été confié...

Dans sa position d'utilisation, la hauteur moyenne du microscope est égale à 37 cm.

Les trois objectifs placés devant les étuis de rangement.

Différents acccessoires accompagnent le microscope : la surplatine, la live box ainsi que différents dispositifs utilisés pour modifier les caractéristiques de l'éclairage comme le condenseur parabolique, le miroir de Lieberkühn, le dispositif de polarisation, le fond noir et le diaphragme à obturation :

La surplatine

Elle est constituée par deux plaquettes au format des lames classiques, superposées, écartées l'une de  l'autre et reliées par un tube qui permet, à la lumière, de traverser l'ensemble. La plaquette supérieure, munie d'un rebord, reçoit la préparation et la plaquette inférieure est prise sous les valets. Elle permet de déplacer la lame observée en la soustrayant des valets souvent agressifs pour les surfaces étiquetées.

La cellule d'observation ou live box

Elle permet d'observer, entre deux disques en verre, des animalcules vivants en milieu liquide.

Le condenseur parabolique

La Fig 25 empruntée à l'ouvrage de Richard BECK, "A treatise on the Construction, Proper Use, and Capabilities of Smith, Beck, and Beck's achromatics microscopes" (1865), montre comment le condenseur parabolique concentre la lumière sur l'objet et l'éclaire latéralement.

Le miroir de Lieberkühn

Près de l'objectif sur lequel il va être monté, le réflecteur concave de Lieberkühn en argent pour réfléchir la lumière provenant du miroir principal et éclairer l'objet observé par-dessus.

A droite, le dessin est tiré de l'ouvrage LA CHAMBRE NOIRE ET LE MICROSCOPE par Jules Girard (1870).

Le dispositif de polarisation

Le dispositif pour l'observation en lumière polarisée est un ensemble de deux prismes de Nicol. L'un d'eux, le polariseur, prend la place du condenseur sous la préparation. L'autre, l'analyseur, remplace le manchon de protection de l'oculaire. Un tel système est particulièrement utile pour observer les substances minérales. Il permet des effets de coloration ou de lumière très particuliers et facilite la mise en évidence de certaines substances.

Le diaphragme à obturation et le fond noir

C'est en déplacant verticalement le diaphragme à ouverture fixe dans son support tubulaire que l'on règle la quantité de lumière qui frappe la préparation. Un obturateur, B, permet, en le tournant sur l'orifice A, de stopper tout passage de la lumière.

Le "fond noir", à droite, prend la place du condenseur, de l'analyseur ou du diaphragme lorsque l'on veut observer un objet éclairé latéralement ou par le dessus, sur un fond foncé...

La forme parallélipipédique est à l'origine de l'appellation "Milk Box Microscope" qu'on utilise quelquefois pour évoquer l'instrument.
On en trouve une description complète dans l'ouvrage de Richard Beck,
"A Treatise on the Construction, Proper Use, and Capabilities of Smith, Beck & Beck's Achromatic Microscopes", numérisé par BHL, Biodiversity Heritage Library.

Les dessins qui suivent sont tirés de cet ouvrage. Nous les avons regroupés.

"A Treatise on the Construction, Proper Use, and Capabilities of Smith, Beck & Beck's Achromatic Microscopes"
par Richard Beck - Londre 1865

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